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                                                                                         Yom Kippour

 

Cette année, nous célébrons Yom Kippour 5779 le Mercredi 19 septembre 2018.

 

 

Les références dans la Torah

Yom Kippour est une fête d'origine biblique, qui tire sa source de la Torah, et plus précisément de Vayikra. On l'y trouve désigné sous l'appelation Yom (ha-) Kippourim, " le jour des Pardons", et chabbat chabbaton, "chabbat des chabbat" ou "chabbat de repos solennel".

La Bible commande au fidèle de "faire propritiation", c'est à dire reconnaître ses péchés, les confesser, puis

faire expiation devant Dieu, et de "s'humilier", c'est à dire de jeûner. Les lois fondamentales relatives à Yom Kippour sont exposées dans le traité de la Michna intitulé Yoma.Vayikra 23: 27-28 « Mais au dixième jour de ce septième mois, qui est le jour des Expiations, il y aura pour vous convocation sainte: vous mortifierez vos personnes, vous offrirez un sacrifice à l'Éternel, 28 et vous ne ferez aucun travail en ce même jour; car c'est un jour d'expiation, destiné à vous réhabiliter devant l'Éternel votre Dieu. « 

Vayikra 16: 30 « Car en ce jour, on fera propitiation sur vous afin de vous purifier; vous serez purs de tous vos péchés devant l'Éternel. »

       

Yom Kippour est célébré le 10 Tichri (début le 9 au soir). C'est une fête chômée

La veille de Kippour, il est d'usage de faire la tzedaka.

On a l'habitude d'aller au mikvé la veille de kippour.

 

La mitzva de manger la veille de Kippour

Il faut manger avec appétit (certains diront qu'il faut manger de la viande et du poisson). Il est interdit de s 'enivrer. Le fait de bien manger la veille de Kipour est de prendre des forces avant le Jeûne et de remplacer les repas que l'on ne prendra pas le lendemain.

 

A l'approche de Kippour, on nettoie la maison comme on le fait pour Chabbat ou Yom Tov et on recouvre la table d'une nappe.

On s'habille de blanc. Certains hommes revêtent le Kittel pour symboliser la pureté et donc le pardon des fautes.

On allume les bougies et on récite la bénédiction »ner chel Yom haKipourim » ainsi que le « ChéhéHéyanou ».

Avant de se rendre à la synagogue, les parents récitent la bébédiction des enfants.

 

Allumer les bougies de Yom Kippour

C'est une mitzvah d'allumer les lumières de Yom Kippour et de réciter les bénédictions appropriées.

Cet allumage se déroule après le repas avant de se rendre à la synagogue (C.A., Orah Hayim 610:1-3).

Contrairement au Chabbat et aux autres jours de Fête, les bougies sont allumées après le repas, car l'allumage des lumières marque le début formel de Yom Kippour et donc le début du jeûne. C'est pourquoi, dans certaines communautés, l'office de Kol Nidré est précédé de l'allumage des lumières de Yom Kippour. Avant l'allumage des bougies de la Fête, il est d'usage d'allumer une lumière en souvenir des disparus. Une seule bougie peut être utilisée pour honorer la mémoire de tous les défunts.

 

Le Talit 

Le soir de Kippour est le seul soir ou le Talit est porté. Le Talit est habituellement porté le jour. Par conséquent les coutumes divergent: certains prononcent la bénédiction avant de s'envelopper du Talit. D'autres s'enveloppent sans réciter de bénédiction.

On se souhaite mutuellement «Gmar Hatima Tova» et d'être définitivement inscrit dans le livre de la vie.

 

Les 5 interdictions de Yom Kippour

Outre les prescriptions dues au Chabbat, Yom Kippour- le Chabbat des Chabbatot- jours des expiations, on rajoute 5 interdits :

-Le jeûne

-Ne pas manger et boire de bien avant le coucher du soleil jusqu'au lendemain soir à la sortie des étoiles.

Ce jeûne concerne tout le monde : hommes femmes, séniors, malades léger et enfants majeurs. Pour les enfants mineurs, on peut, dès l'age de 9 ans leur proposer de marquer le coup en jeûnant quelques heures (par exemple ne pas prendre le goûter).

L'alimentation d'un malade:

Pour une femme qui vient d'accoucher : Les 3 jours suivant l'accouchement, il est interdit de jeûner. Du 3ème au 7ème jour elle mangera  si les médecins estiment qu'elle doit manger ou si elle juge elle même que c'est necessaire (même si l'avis médical dit le contraire).

Un malade dont l'état de santé risque d'être aggravé par le jeûne pourra manger sur avis médical

Le malade qui doit manger (pour raisons médicales) devra prendre de petites quantités : moins de 30g de nourriture et moins de 40 g de liquide et observant un delai de 9 minutes entre 2 prises. De même, si le malade doit manger pour raison médicale, il ne peut pas s'obstiner à vouloir jeûner car il met en danger sa santé.

-Ne pas se laver

Toute toilette pour le plaisir ou d'agrément que se soit avec eau chaude et froide est interdite.Toutefois, un malade même léger peut se laver à Kippour.Pas de friction ni onction (crème, savon, huile, maquillage, parfum etc...).

-Pas de chaussure en cuir

Même si elle ne sont que partiellement en cuir. Un malade ou une personne blessée aux pieds qui ne peut se passer de chaussures en cuir pourra les porter. Les enfants sont aussi concernés par cet interdiction.

-Pas de relations sexuelles

 

Le repentir

La Techouva s'exprime par un profond regret pour le mal commis et par la volonté de vouloir changer et s'améliorer. Face aux même circonstances, il faut être capable de s'abstenir de refaire la même erreur.

 

Selon Maïmonide, la démarche vers la Techouva comporte plusieurs étapes :

L'abandon du pêché ;

La résolution de ne plus jamais commettre cette faute.

Le regret sincère des erreurs passées.

La reconnaissance verbale de ses fautes ( Vidouïe).

Les 24 obstacles à la Techouva (selon Maïmonide « Lois du repentir »):

Ceux qui empêchent toute possibilité de Techouva :

  • Celui/celle qui incite l'autre à fauter ou qui empêche la collectivité de réaliser une mitzva.

  • Celui/celle qui fait dévier son prochain du bon chemin.

  • Celui/celle qui voit son enfant mal tourner et le laisse faire, en porte la responsabilité. Idem pour un individu/collectivité.

  • Celui/celle qui faute intentionnellement en disant »Je vais fauter et de toutes façons, je serai pardonné(e) à Kippour.

Ceux qui ferment à leurs auteur(e)s les portes de la Techouva :

  • Celui/celle qui se sépare de la Communauté et qui de ce fait, ne participe pas au Salut et au bien être de la Communauté.

  • Celui/celle qui conteste les paroles des Sages et dont l'opposition à ces sages  ne lui permet pas d'apprendre comment faire Techouva.

  • Celui/celle qui se moque des commandements

  • Celui/celle qui méprise ses maîtres et ne peux donc apprendre avec eux.

  • Celui qui n'écoute pas les remontrances et qui se complaît dans ses erreurs.

Des fautes commises envers le prochain qui ne permettent pas de réaliser une véritable techouva en l'absence d'interlocuteur à qui demander pardon :

  • Celui/celle qui hait la collectivité, mais qui ne maudit pas une personne précise dont il pourrait obtenir le pardon.

  • Celui/celle qui partage le bien d'un voleur. Il soutien donc le voleur.

  • Celui qui trouve un objet et qui ne recherche pas son propriétaire.

  • Celui qui mange le bien des pauvres, veuves et orphelins.

  • Celui qui accepte la corruption pour dévier la justice.

Des facteurs qui réduisent la possibilité de leurs auteur(e)s de faire techouva, ceux/celles-ci minimisant leur faute :

  • Celui qui mange d'un repas qui suffit à peine à son hôte, ce qui assimile son acte à une sorte de vol.

  • Celui qui utilise le gage d'un pauvre.

  • Celui qui contemple les nudités et estime que leur seule vision ne constitue pas une faute ni un risque de faute.

  • Celui qui s'honore du mépris de son prochain pour se grandir aux yeux d'autrui.

  • Celui qui suspecte des gens bien.

Des fautes qui créent chez leur auteur(e)s une accoutumance et constituent des mauvaises qualités dont il faut se défaire :

  • La calomnie

  • La médisance

  • La colère

  • Les mauvaises pensées

  • Les mauvaises fréquentations

Selon Maïmonide, ces fautes nuisent à la Téchouva, mais ne l'empêchent pas : Le Techouva reste toujours possible.

 

Les lectures de YomKippour

Lecture de la Torah : Le matin traditionellement, on lit dans la Torah : Vayikra chap 16 (culte sacrificiel de Kippour et la mort des deux fils d'Aaron). Et à MinHa on lit lévitique 18 ( les interdits sexuels). Certaines communautés ne lisent plus ces textes et les remplacent par exemple par: Vayikra 19:1-18, 19:32-37. A MinHa : Devarim 30:8-20

Lecture de la Haftarah : le matin : Isaïe 57:14- 58-14, A MinHa, le Livre de Jonas+ Michée (7:18-20)

 

Le récit de la Avoda à Moussaf

Pendant la répétition de la Amida de Moussa, on récite la Avoda, le cérémonial qui avait lieu au Temple : quand le Grand Prêtre entrait dans le Saint des Saints pour obtenir le pardon de tout israël et pour offrir des sacrifices en son nom et en celui de tout le Peuple. On a l'habitude de s'agenouiller à même de sol.

 

Yizkor

Yizkor est l'office ou on rappelle les noms des défuns.

Chez les progressistes, cet office a lieu après MinHa et on ne fait pas de don...

 

L'office de Neïla, dernier office de Kippour

Fermeture des portes de la clémence particulière de ce jour). Cette prière supplémentaire s'ajoute aux 4 autres office de la journée (Arcit, ChaHarit, Moussaf et MinHa).

Cette prière ne se récite qu'à Kippour et s'appelle Neïla, parce qu'à la fin du jeûne, se fermaient les portes du Temple. A cette heure, les porte de la clémence se ferment et il ne reste plus que quelques instants pour faire Techouva.. Elle débute au crépuscule et se termine à la nuit.

On remplace la formule « inscris-nous dans le livre de la Vie »par 'Scelle-nous dans le livre de la vie ».

Aprés l'office de Neila, on dit à haute voix les versets suivants :

  • 1 fois « Chema Israel »

  • 3 fois « BarouH Chem Kevod »

  • 7 fois « Hachem hou haélokim »

 

La sonnerie du Chofar à l'issue de Neila.

La fin de la fête

On récite l'office de Arvit sans précipitation mais sans rallonger l'office.

La havdala est récitée sur une coupe de vin et sur le feu, mais sans la bénédiction dur les épices, sauf quand Kippour se termine après Chabbat.

 

Commencer à construire la Souccah

Dès la fin de Yom Kippour, on commence symboliquement la construction de la Souccah en plaçant un montant ou en plantant un clou. L'usage de planter les premier clous de la Souccah dès la fin de Kippour est tiré du principe suivant : si une mitzvah se présente à toi, accomplis-la sans retard (Mehilta Pischa 9). Le Choulhan Aroukh applique ce principe à la construction de la Souccah (Orah Hayim 24:1). Nous concluons ainsi les Dix Jours de Repentir et nous nous empressons d'accomplir la mitzvah de la construction de la Souccah.

 

 Techouvah/repentir

C'est une mitzvah de se repentir le Jour de Kippour.

Au moment où la période d'autocritique, de réconciliation et de réflexion qui a commencé à Roch Hachanah arrive à son point culminant, les prières de confession mettent en évidence les erreurs et les insuffisances qui nous éloignent de nous-mêmes, des autres et de Dieu. C'est après cette prise de conscience que Yom Kippour apporte le pardon (Yoma 8:8). A travers laTechouvah/repentir nous retournons vers Dieu et nous acquérons le sentiment que Dieu revient vers nous. La conception du rapprochement né du double mouvement, celui de l'humain vers Dieu et celui de Dieu vers l'humain, est tirée du prophète Malachie : Revenez vers Moi et Je reviendrai vers vous, dit l'Eternel Sebaot (3:7).

 

 La réconciliation

Avant Yom Kippour, c'est une mitzvah de rechercher la réconciliation avec toute personne envers qui nous avons mal agi, qu'il s'agisse de membres de la famille ou d'autres personnes (voir O2).

Pendant les Dix jours de pénitence, la personne qui a commis une faute à l'égard de quelqu'un doit prendre contact avec cette personne afin de réparer sa faute et de se réconcilier avec elle. Le dîner avant Kol Nidré devient ainsi le moment approprié pour rechercher la réconciliation avec ses proches et ses amis réunis autour de la table.

On ne doit pas entrer dans cette journée sacrée de réconciliation avec Dieu sans avoir fait tous les efforts pour nous réconcilier avec les autres.

 

 Tzedakah/acte d'entraide

C'est une mitzvah d'accomplir la Tzedakah qui, comme la Tefillah et la Techouvah, fait partie du rituel lié à Yom Kippour.

La coutume de faire la tzedakah avant Yom Kippour est appelée Kapparah/expiation, car ce geste sert implicitement d'expiationpour les fautes que nous avons commises. La Kapparah est fondée sur l'ancien rituel du bouc émissaire (Lévitique 16:5-22). La pratique s'est répandue d'acheter une poule pour une femme ou une fille et un coq pour un homme ou un garçon, de le faire tourner au-dessus la tête de l'intéressé en prononçant la formule suivante : voici mon substitut, mon offrande et mon expiation. Ce coq/cette poule sera mis(e) à mort et moi je bénéficierai d'une longue et agréable vie. Puis l'animal est tué et donné aux pauvres. De nombreux rabbins se sont élevés contre cette coutume pratiquée encore par certains.

Aujourd'hui, on invite chacun à faire un don en faveur des démunis. Même si l'ancienne pratique n'est plus en vigueur, il existe une relation évidente entre tzedakah et expiation. Venir en aide aux défavorisés est un geste qui peut nous permettre de mieux prendre conscience de nos manquements à l'égard des autres.

C'est pourquoi avant que Yom Kippour ne débute, on doit accomplir des actes de Tzedakahpour couvrir les besoins spirituels ou matériels, personnels ou communautaires.

 

Le repentir dans le judaïsme 

La Teshouva , serait d’abord de découvrir qu’il y a du sens en soi...

Les fêtes de Tichri sont sous le signe de la Teshouva : reste à comprendre ce que cela veut dire. On traduit souvent ce terme par « retour », retour sur soi, retour à la tradition, retour vers de meilleures résolutions. Littéralement, Teshouva signifie une réponse. Réponse à qui ? De qui ? Ce qui est clair, c’est que nous avons chacun notre part dans la réponse attendue. C’est pourquoi chacun doit essayer de répondre à lui même et non attendre une réponse toute faite et donc forcément artificielle d’une personne extérieure. La réponse (ou plutôt l’amorce de réponse) est forcément en nous, le problème est de lui donner voix.

On voit parfois dans la Teshouva un retour, parfois forcené, à la stricte pratique des Mitsvot. Le Baal Teshouva est souvent un pratiquant caricatural qui perd tout naturel quand il ne devient pas franchement infréquentable. A-t-il donc trouvé la bonne réponse et les autres refuseraient-ils de voir la réalité en face ? Personnellement, je ne le pense pas. La pratique des mitsvot, qui est très importante, est le moyen d’une réponse, elle trace la voie, mais ne saurait suffire, pour elle-même, à donner un sens.

La première étape, incontournable, mais qui fait peur à bien des gens, me semble être celle de la question. Cette question, chacun a la sienne qui lui est propre, elle-même comportant de multiples facettes, changeant au gré du temps. C’est une quête, quête de sens, quête de soi, toujours respectable car forcément sincère. C’est pourquoi Rosh Hashana est l’anniversaire du monde, l’anniversaire de l’être, la genèse de toute question. Il est si difficile de poser véritablement la question, que la démarche est en soi déjà une réponse.

Cela ne peut se faire que part un retour sur soi, en soi. Retour par le silence, retour par les mots, la parole, la réflexion, la brisure en soi, l’émerveillement de l’ineffable. C’est la voie de la prière, celle du Shofar, celle de la joie et du jeûne. C’est aux confins de soi qu’on a quelque chance de trouver du sens.

La Teshouva serait donc d’abord de découvrir qu’il y a du sens en soi...

Se rendre compte de cela ne peut amener qu’à vouloir agir pour le bien, être bon, aimer, car il y a du sens à l’amour, et l’amour donne du sens à l’être (il est, pour nos sages , la première et l’ultime mitsva). Cela ne peut se passer que dans la souplesse, jamais dans la crispation ; que dans l’ouverture à l’autre, jamais dans le jugement ; que dans la largeur de la Neshama, jamais dans la mesquine étroitesse d’esprit ; que dans l’absolue liberté de penser, jamais dans le dogmatisme ; que dans la constructive remise en cause, jamais dans le martèlement de vérités toutes faites ; que dans un optimisme de fond, jamais dans une triste indifférence ; que dans la générosité, l’amour, le bonheur d’être...

Peut-être qu’en ces jours redoutables il ne faudrait chercher que cela, et c’est pourquoi ils sont si redoutables...

Bien entendu ce chemin, presque impossible, demande de l’aide ; nos maîtres ont exploré pour nous des voies, l’étude en est le cheminement ; la pratique des Mitsvot en est l’instrument nécessaire ; la communauté est là pour nous offrir un cadre... C’est la lumière de la tradition juive, la force de l’engagement juif, de l’être juif, tellement heureux de pouvoir revenir. 

 

Au sens propre, on est censé demander pardon aux autres des fautes commises envers eux. Voici comment la Halakha voit les choses :

Il est enseigné dans la Mishna Yoma : « Le jour de Kippour n’expie que les fautes de l’homme envers son créateur ; celles de l’homme envers son prochain nécessitent une réconciliation » comme le verset stipule : « car ce jour (kippour) expie et purifie vos fautes devant Dieu » : ce qui vient exclure devant votre prochain.

Il est donc nécessaire de demander pardon aux gens à qui nous avons fait du mal avant Kippour. La démarche exige humilité et courage, bien des gens refusant un tel compromis.

Dans le Talmud (Baba Kama 92) il est précisé à propos d’un homme qui cause un dommage corporel à son prochain que malgré le remboursement du dommage, des excuses explicitement prononcés sont incontournables. En effet le dommage n’est jamais que corporel et un préjudice moral existe toujours.

Quand un homme demande pardon à son prochain celui-ci ne doit pas s’entêter dans une position de refus, mais au contraire accepter la réconciliation. cela également exige humilité et manque d’orgueil.

Règles de Teshouva d’après Maimonide

Si la personne lésée refuse le pardon, le fauteur se présentera devant elle, accompagnée de trois personnes pour renouveler sa demande de pardon ; si elle accuse un nouveau refus, elle se présentera une 2e ou 3e fois avec à chaque fois trois nouvelles personnes ; si en fin de compte, la « victime » refuse le pardon ; c’est elle qui sera considérée comme fautive.

Un homme n’a donc pas le droit de refuser le pardon sincère à son prochain.

Lorsque l’on pardonne à notre prochain, cette démarche doit être sincère et sans rancune.

Si la personne offensée n’est plus de ce monde le fauteur se fera accompagner d’un Minyane pour se rendre sur la tombe du défunt ou à défaut le fera à la synagogue en présence de ce Minyane et dira ainsi : « J’ai fauté envers le Dieu d’Israël et envers untel, etc... ». En précisant la faute commise.

Conclusion

L’essentiel reste la sincérité et l’écrasement de son orgueil. La capacité à ne pas recommencer

 

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