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PessaH

   Cette année, PessaH 5779 aura lieu du Samedi 20 au Samedi 27 avril 2019

 Coûtumes et pratiques

 

PessaH est l'une des trois fêtes de pélerinage (à l'époque du Temple de Jérusalem, nos ancêtres y faisaient un pèlerinage.) aussi appelées les Chaloch regalim: Soukkot, PessaH et Chavouot.

Elle est célébrée pendant 8 jours en diaspora (7 en Israël et dans les communautés libérales. Elle commence le 15 Nissan, soit le soir du 14 Nissan pour le premier seder.

 

Comme les autres fêtes de pèlerinage, PessaH a à la fois une dimension historique, agricole (venue du printemps et le début de la moisson de l'orge) et idéologique.

PessaH est la fête de la nature et bénéficie de vacances de printemps comme les autres civilisations.

Le mois de Nissan est aussi appelé Hodech ha-aviv (חודש האביב) - mois du printemps.

Devarim 16 :1:»א שָׁמוֹר, אֶת-חֹדֶשׁ הָאָבִיב, וְעָשִׂיתָ פֶּסַח, לַיהוָה אֱלֹהֶיךָ: כִּי בְּחֹדֶשׁ הָאָבִיב, הוֹצִיאֲךָ יְהוָה אֱלֹהֶיךָ מִמִּצְרַיִם--לָיְלָה "1"

« Prends garde au mois de la germination, pour célébrer la Pâque en l'honneur de l'Éternel, ton D.ieu; car c'est dans le mois de la germination que l'Éternel, ton Dieu, t'a fait sortir d'Egypte, la nuit.»

 

Mais le principal fondement de PessaH est la commémoration de la sortie d'Egypte après plus d'un siècle d'esclavage. La phrase : « En souvenir de la sortie d’Egypte », » זכר ליציאת מצרים" apparaît de nombreuses fois dans notre liturgie.

Le mot PessaH vient de la racine פסח qui signifie « passer par-dessus ». En effet, la nuit de la mort des premiers nés, D.ieu est passé par-dessus des maisons des hébreux, en épargnant leurs enfants. Le mot PessaH fait aussi référence à l'agneau pascal qui était sacrifié au Temple à l'occasion de cette fête.

PessaH est également appelée :

Hag ha-matsot: fêtes des azymes

Hag ha-aviv: fête du printemps

zman Heroutenou: époque de notre liberté.

PessaH ne se focalise pas uniquement sur la sortie d'Egypte qui a eu lieu il y a très longtemps.

Dans la haggada, nous récitons : « Chacun d'entre nous doit se considérer comme étant lui-même sorti d'Egypte».

La sortie d'Egypte est contemporaine pour chaque génération de Juifs car nous savons combien nous devons rester vigilant pour garder notre liberté.

 

Le mois de Nissan est dans la Bible le premier des mois. C'est donc le premier mois de l'année Biblique. Chemot 12:2"הַחֹדֶשׁ הַזֶּה לָכֶם, רֹאשׁ חֳדָשִׁים: רִאשׁוֹן הוּא לָכֶם, לְחָדְשֵׁי הַשָּׁנָה. « Ce mois-ci est pour vous le commencement des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l'année. »

 

Chabbat Ha-gadol: le grand Chabbat

Le Chabbat qui précède PessaH est appelé Chabbat Ha-gadol: le grand Chabbat. A l'origine chaque Chabbat précédant une fête était appelé chabbat Ha-gadol, mais le nom n'est resté que pour celui avant PessaH.

Selon notre tradition, le 10 nissan, était un samedi l'année de la sortie d'Egypte. Ce soir-là les hébreux prirent un agneau pour le sacrifice de PessaH et n'ont pas déclanché d'animosité de la part des Egyptiens qui vénéraient cet animal.

Pour éviter de subir aussi la 10ème plaie, D.ieu demanda aux hébreux de prendre un mouton, le tuer et de mettre son sang sur les linteaux de leurs portes. La nuit tombant, l'ange de la mort qui allait chez les Egyptiens pour tuer le premier né de chaque maison, en voyant le sang sur les linteaux, ne rendait pas visite aux hébreux et épargnaient donc leurs premiers nés.

 

Lors de ce Chabbat Ha-gadol, on lit la haftarah Malachie 3 :4 - 3 :24 qui contient le mot grand/gadol.

 

הַחֹדֶשׁ הַזֶּה לָכֶם, רֹאשׁ חֳדָשִׁים: רִאשׁוֹן הוּא לָכֶם, לְחָדְשֵׁי הַשָּׁנָה.

« L’Éternel parla à Moïse et à Aaron, dans le pays d'Égypte, en ces termes : 2 "Ce mois-ci est pour vous le commencement des mois; il sera pour vous le premier des mois de l'année. »

 

Destruction du Hametz et ménage de Pessah

Pendant toute la fête de PessaH, nous avons l'interdiction de posséder, de voir et d'acheter du Hametz. Nous devons donc rechercher et détruire le Hametz la veille de PessaH.

On appelle Hametz tout aliment à base des 5 céréales suivantes : blé, orge, avoine, seigle, épeautre.

Il est interdit de consomer, de tirer profit et de garder chez soi le Hametz pendant toute la durée de PessaH, même mélangé ans un autre élément. C'est pourquoi tout ce qui est à base des 5 céréales est Hametz.Un des éléments essentiels de Pessah est le fait de chercher et détruire le Hamets, soit éliminer toute céréale fermentée.

Le ménage de Pessah

Rappelons quelques règles :

La vaisselle habituelle est rangée (propre) et les placards peuvent être fermés (scotch) afin qu’il n’y ait aucune erreur.

Les produits alimentaires habituels doivent être triés :

1. Ceux qu’il faut éliminer pendant Pessah. On les consomme, on les donne à une banque alimentaire... certains font la vente et les gardent. On mandate, grâce à une procuration, un rabbin qui procède à la vente du Hametz à un non Juif. Cela permet de garder le Hametz et de ne pas le jeter. Il faut le stocker dans un endroit fermé. Certains rabbins sont contre. On récupèrera son Hametz une heure après la fin de la fête.

 

2.Ceux que l’on peut garder, mais sans les consommer : ils ne doivent pas comporter de Hametz, mais ne correspondent pas pour autant aux règles de la consommation pendant la fête (farine sèche, confiture, paquets de sucre ou autre déjà ouverts...)

 

3.Produits kasher pour Pessah.

 

La possession de Hametz est interdite pendant Pessah et pas seulement la consommation. C’est pourquoi il faut consommer tout produit Hametz avant la fête. S’il en reste, il faudra le jeter ou le vendre. L’interdit de la consommation et de la possession implique de nettoyer à fond la maison. Le plus important est bien sûr la cuisine mais chaque pièce doit être nettoyée, ainsi que la voiture, le bureau, etc. On n’oubliera pas l’aspirateur à la fin du ménage dont on changera le sac, même s’il n’est pas plein...Les pièces ou on ne consomme pas de Hametz ne doivent pas être nettoyées.

La définition du Hametz est: Tout produit consommable fait à partir de farine ou de grains des cinq céréales ayant fermenté. Dès que de la farine ou des grains sont au contact de l’eau ou d’un autre liquide plus de 18 minutes, on obtient du Hametz. C’est pourquoi il est strictement interdit de la consommer.

Mais cette loi ne concerne que les cinq céréales : blé, orge, épeautre, seigle, avoine.  Même ceux qui par coutume ne consomment pas certaines légumineuses, peuvent les conserver à Pessah.

Il en est de même avec la farine sèche (mais on ne peut l’utiliser pendant Pessah, juste la conserver).

La Matza et également faite à partir de farine et d’eau. Mais le processus de fermentation est stoppé dès le départ par une cuisson immédiate.

Si cette cuisson n’avait pas lieu, le produit serait Hametz.

Les produits consommables par les animaux sont également Hametz, s’ils contiennent des 5 céréales (généralement le cas) et doivent donc aussi être éliminés.

L’interdit Hametz concerne aussi les liquides à base de céréales : la bière et le whisky, la plupart des vodkas.

Il y a du Hametz dans la sauce de soja.

 

Interdit de consommation du Hametz

La consommation de Hamets pendant la fête de Pessah est considérée comme l’une des fautes les plus graves du judaïsme (karet) au même titre que de ne pas respecter le jour de Kippour.

C’est pourquoi, il faut être particulièrement vigilant au respect des règles alimentaires pendant les sept jours de cette fête.

On fera attention d’acheter les produits sous surveillance rabbinique.

Produits de base:

On peut, par contre, consommer pendant PessaH, des produits non surveillés n’ayant aucune chance de contenir du Hametz (sucre, sel, café, thé, légumes crus surgelés ou frais, pur jus de fruits, huile, lait, crème fraîche pure, etc.) à la condition de les avoir acheté avant la fête (la règle du 1/60e s’appliquant alors, ce qui ne serait pas le cas une fois PessaH arrivé). Il n’y a donc aucune nécessité d’acheter des produits de base dans une épicerie kasher à trois fois son prix, c’est le même et seule l’étiquette change. Par contre, un produit préparé sur une base de mélange doit être acheté sous surveillance avec mention "kasher lepessah". Le fromage également de préférence.

Vaisselle:

A cause de la rigueur des règles de cashroute, on a coutume de changer la vaisselle pour Pessah. Cependant une partie de la vaisselle peut être cachérisée. C

La cérémonie de destruction du Hametz

Il y a deux étapes :

- La recherche du Hamets (bedikat Hametz).

- La destruction du Hametz trouvé (bi’our). En cas de voyage, on peut faire cette cérémonie en avance (jusqu’à 30 jours avant le 14 Nissan).

Le Talmud (Pessahim) s’exprime ainsi (extraits) :

" La veille au soir du 14 Nissan, on examine à la clarté d’une lumière tout endroit susceptible de contenir du pain levé (pour le faire disparaître avant Pâques) ; mais dans tout endroit où l’on n’apporte jamais de pain, cet examen est inutile.

Pourquoi opère-t-on à la clarté de la lumière ? C’est que, dit Rabbi. Samuel b. R. Isaac, avec une lumière on peut mieux examiner les moindres recoins ; et il faut opérer la nuit, car, dit Rabbi. Yossé, la lumière ne répand de bonne clarté que la nuit.

On n’opérera cet examen ni à la clarté du soleil, ni à la lumière de la lune, ni à la lueur des étoiles, mais à l’aide d’une lampe

Les trous trop élevés des murs de la maison (hors de la portée), ou ceux qui sont trop bas à terre, l’appentis, la citerne, les combles, le faîte d’un pressoir, le sommet d’une armoire, la grange au blé, l’écurie, le réservoir du vin, celui de l’huile, le grenier aux fruits, n’ont pas besoin d’être examinés.

On ne craint pas (pendant l’examen d’un côté), qu’une taupe traîne un fragment de pain d’une chambre à l’autre ou d’une place à l’autre ; sans quoi, cette crainte n’aurait pas de fin, et l’on craindrait qu’elle le déplace d’une cour à l’autre, ou même d’une ville à l’autre.

Rabbi. Juda dit : » On examine, la veille au soir du 14 Nissan, le 14 au matin et au moment de la disparition finale ; selon les autres sages, on ne procédera qu’à un examen, à l’un de ces moments, soit la veille au soir, soit le jour du 14, soit - en cas d’oubli - pendant la fête même de Pâques, soit au besoin après la fête (afin de ne pas mêler au pain qui sera permis l’ancien qui est interdit). Ce que l’on trouvera alors devra être mis de côté avec soin pour être brûlé, afin d’éviter un nouvel examen. "

Le Talmud (Berakhot 17a) ajoute à ce propos :

« Rabbi Alexandri lorsqu’il finissait sa prière ajoutait : Maître du monde, il est bien connu et dévoilé devant Toi que notre volonté est d’accomplir la Tienne. Et qu’est-ce qui alors y fait obstacle ? La levure qui est dans la pâte (se’or chè-ba-îssa) et la domination des Nations (ve-chiâboud malHouyot) ».

Comment rechercher et détruire le Hamets ?

Une fois le nettoyage de PessaH terminé, on procèdera à la veille de PessaH à la recherche symbolique du Hametz dans toute la maison à la lueur d’une bougie, dès la tombée de la nuit. Pour ne pas le faire en vain et amuser les enfants on cache – avant de débuter la recherche – dix petits morceaux de Hamets enveloppés dans du papier afin qu’ils ne s’éparpillent pas.

La Bénédiction

Avant de commencer à chercher, on récitera la bénédiction suivante :

בָּרוּךְ אַתָּה יְהוָה אֱלֹהינוּ מֶלֶךְ הָעוֹלָם אֲשֶׁר קִדְּשָׁנוּ בְּמִצְוֹתָיו וְצִוָּנוּ עַל בִּיעוּר חָמֵץ :

Baroukh Ata Adonaï EloHénou Mélè’h Haolam Achèr Kidéchanaou Bemitsvotav Vetsivanou Al Biour Hamets.

Béni sois-Tu Eternel notre Dieu, Roi de l’univers, qui nous a sanctifié par Ses Commandements et nous a ordonné de détruire le Hametz.

Après la recherche, on récitera la formule suivante :

« Que tout Hametz, levain ou matière levée, qui se trouve en ma possession, que je n’ai pas vu ou que je n’ai pas détruit, dont je n’ai pas connaissance, soit considéré comme inexistant et sans valeur, comme la poussière de la terre. »

En attendant le lendemain matin – moment où il sera détruit – le Hametz sera placé dans un lieu sûr.

Destruction du Hametz

Le matin, vers 9h00, on détruit le Hametz, si on peut on le brule, sinon on le jette dans les égouts.

Puis on récite :

« Que tout Hametz, levain ou matière levée, qui se trouve en ma possession, que j’ai vu ou non, que j’ai détruit ou non, soit considéré comme inexistant et sans valeur, comme la poussière de la terre. »

Cashérisation de Pessah

Voici les principales règles de kachrout pour Pessah. Voici aussi comment faire avec les différents produits.

Les produits courants

Beaucoup de produits qui sont considérés comme cashers au cours de l’année le sont également pour Pessah et sont disponibles pour les consommateurs. Ces produits ne contiennent pas de Hametz et ne nécessitent donc pas de modification pour Pessah. Pour ceux qui habitent loin des commerces proposant une palette complète de produits cacher-le-Pessah, acheter sur internet permet de commander la nourriture cacher-le-Pessah et d’être livré à domicile.

Dans les cas où il est difficile d’obtenir tous les produits nécessaires pour Pessah, il existe quelques règles générales qui rendent possible l’acquisition, avant Pessah, de certains produits sans sigle ou certificat de cacherout, et de les utiliser à Pessah quand tout autre méthode s’avère impossible.

 

Un des problèmes survenus suite à l’évolution rapide de l’industrie alimentaire, est qu’il existe parfois des produits qui sont en apparence dépourvu de Hametz mais qui en réalité peuvent en contenir. Par exemple, un industriel qui fabrique des légumes surgelés peut exploiter la même chaîne dans l’usine pour fabriquer des pâtes et des légumes. De ce fait, une boite de légumes surgelés pourrait contenir non seulement des traces de Hametz mais de véritables morceaux de Hametz.

Ceci est théoriquement possible bien que la quantité de Hametz sera probablement inférieure à un soixantième du total.

La Torah interdit la possession de Hametz (pâte levée) pendant Pessah. Pour cette raison, nous prenons des dispositions afin de vider le Hametz de la maison avant Pessah.

La vente du hametz :Le transfert, mekhirat hametz est accompli par la délégation d’un agent, habituellement le rabbin, chargé de la vente. C’est là une cession valable et légale. A la fin de la fête, l’agent organise la réversion de possession de Hametz dès lors permis.

Si la possession de hametz n’a pas été transférée avant la fête, l’utilisation de ce Hametz est interdit après la fête (hametz she-avar alav ha-Pessah).

Ce qui suit est une règle générale ; Les produits portant des étiquettes qui n’indiquent pas le nom d’un rabbin ou l’un des symboles reconnus de surveillance rabbinique, ou qui ne font pas partie intégrale de l’emballage, ne devraient pas être employés sans consultation de votre rabbin.

Les aliments interdits comprennent les articles suivants : pâte levée, gâteaux, biscuits, « crackers », blé, céréales, cafés contenant des dérivatifs de céréales tels que l’orge, l’avoine, le seigle et tous les liquides contenant des ingrédients ou parfums obtenus à partir d’alcool fait avec du grain (bière, whisky et vodka notamment, mais également sauce soja car contient du blé).

La plupart des autorités Ashkénazes ont ajouté les aliments définis comme kitniyot à la liste susmentionnée : riz, maïs, millet, les légumes secs (pois chiche, pois cassés, lentilles, haricots blancs) cependant les haricots verts sont admis, ainsi que les petits pois frais. Le Comité sur la Loi Juive et Standards a décidé d’une manière unanime que les cacahuètes et l’huile d’arachide sont autorisées.

 

Aliments autorisés pour PessaH

A. Les aliments suivants ne nécessitent pas d’étiquette « cacher-le-Pessah » et peuvent donc être achetés dans n’importe quel commerce s’ils sont achetés avant Pessah (cette nuance est très importante à cause de la règle des 1/60ème) : des paquets ou boites ou récipients non entamés de café « naturel » (sans additif à base de céréale), le sucre, le thé pur ( pas les tisanes en grain ou poudre) le sel, le poivre, les épices naturelles ; les jus de fruits sans additifs ; les légumes (crus) surgelés ( pour ce qui est des légumes secs, voir ci-dessus le problème de kitniyot), le lait, le beurre, le fromage blanc naturel, le fromage à pâte pressée comme le comté, les fromages moelleux comme le camembert , les fruits surgelés (crus et sans additifs) ; le bicarbonate de soude (il n’est donc pas nécessaire de jeter la levure chimique pour Pessah). Dans tous ces cas, si le produit est acquis avant Pessah, un éventuel mais improbable résidu de Hametz sera considéré comme nul et non existant par l’application de la règle du 1/60ème, ce qui ne sera pas le cas à partir de la veille de Pessah.

B. Les aliments suivants ne requièrent pas l’étiquette « cacher le-Pessah » s’ils sont achetés avant ou pendant Pessah : fruits frais et légumes (voir légumes secs ci-dessus) œufs, poissons frais et viande fraîche (viande casher bien entendu).

C. Les aliments suivants requièrent une étiquette « cacher-le-Pessah » s’ils sont achetés avant ou pendant Pessah : Tout produit cuit au four (matzah, gâteaux, farine de matzah, pâte de matzah et tout produit contenant de la matzah) ; jus de fruits en boite ou bouteille (ces jus sont parfois mélangés avec des kitniyot qui ne figurent pas sur la liste des ingrédients). Si l’on sait pertinemment que de tels agents ne sont pas présents dans la composition, le jus pourrait être acheté avant Pessah sans étiquette « cacher-le-pessah ») ; thon en boite (puisque le thon, même conditionné dans l’eau, a souvent été préparé dans un bouillon de légume et/ou de protéine « hydrolysée ») ; vin, vinaigre, alcool (la encore la question de la cashroute du vin et dérivés soulève un autre problème, celui lié au rituel et du contact avec une personne non cashère), huiles (sauf celle qui est pure), fruits secs, bonbons, lait aromatisé au chocolat, glace, yaourt et boissons gazeuses (à cause des additifs).

D. Les aliments suivants préparés (en conserve, en bouteille, surgelés) nécessitent une étiquette « cacher-le-Pessah » s’ils sont achetés pendant Pessah : lait, beurre, jus, légumes, fruits, produits laitiers, épices, café, thé et poissons ainsi que tous les aliments cités dans la catégorie C.

DETERGENTS : S’ils sont autorisés pendant l’année, les détergents, poudres et liquides ne nécessitent pas d’étiquette cacher-le-Pessah. C’est vrai pour le savon et même le dentifrice.

MEDICAMENTS : Puisqu’une enveloppe Hametz est souvent utilisée pour beaucoup de capsules, les règles suivantes devraient être appliquées : si le médicament est nécessaire pour une thérapie de maintien de vie, il peut être employé pendant Pessah. Si ce n’est pas le cas, quelques autorités en permettent l’utilisation tandis que d’autres l’interdisent. Consultez votre rabbin. Dans tous les cas, les capsules sont préférables aux comprimés

Cachérisation des ustensiles

La procédure de casherisation d’ustensiles dépend de la manière dont les ustensiles ont été utilisés.

 Selon la halakha, on peut éliminer le Hametz d’un ustensile de la même façon que celui-ci l’aurait absorbée (ke-boleo-khah poleto). Par conséquence :

- les ustensiles utilisés pour cuisiner sont casherisés par ébullition

- ceux utilisés pour le gril sont cachérisés par le feu et la chaleur

- ceux utilisés seulement pour de la nourriture froide sont casherisés par un simple rinçage.

•                    LA TERRE CUITE (porcelaine, poterie, terre cuite, faïence, etc.) ne pourra pas être casherisée. Par contre, la porcelaine translucide, très fine, qui n’a pas été utilisée depuis plus d’un an peut être utilisée à condition d’être au préalable récurée et lavée à l’eau chaude. C’est pourquoi on préférera acquérir de la vaisselle en verre et que la vaisselle de Pessah en porcelaine doit être mise de côté d’année en année.

•                    METAL (complètement fait en métal) Les ustensiles employés dans le feu (broches, grill) doivent être préalablement frottés, récurés et chauffés autant que faire se peut : le liboun.

 Ceux qui sont employés pour cuisiner ou manger (argenterie, casseroles) doivent être minutieusement frottés et nettoyés, puis totalement immergés dans l’eau bouillante : La hagala.

Les casseroles ne doivent pas être utilisées pendant une période d’au minimum 24 heures entre le nettoyage et l’immersion dans l’eau bouillante (cashérisation). Les ustensiles en métal qui servent à cuire au four (moules à gâteaux) ne peuvent pas être casherisés.

•                    FOURS ET PLAQUES DE CUISSON : toute partie qui entre en contact avec la nourriture doit être récurée, frottée minutieusement et nettoyée. Ensuite, les fours et les plaques doivent être chauffés aussi chaud que possible. S’il existe un réglage pour le gril, utilisez-le. Les fours autonettoyants doivent également être frottés, récurés puis programmés pour le cycle de pyrolyse. Les fours qui se nettoient d’une manière continue doivent être casherisés de la même façon que les fours traditionnels.

•                    FOURS MICRO-ONDES : ceux qui ne cuisinent pas les aliments par la chaleur (c’est-à-dire un pur micro-onde, car certains fours ont plusieurs fonctions) doivent être tout d’abord nettoyés. On place ensuite une tasse d’eau à l’intérieur et l’on fait fonctionner le four jusqu’à évaporation totale de l’eau (environ 10mn). Un four à micro-ondes qui possède une fonction gril pour brunir ne peut être casherisé pour Pessah.

•                    VERRES : Les autorités sont en désaccord en ce qui concerne la méthode de cashérisation des ustensiles destinés à la boisson. Une opinion requiert de remplir les verres d’eau pendant trois jours en renouvelant l’eau toutes les 24 heures : l'immersion. L’autre opinion n’impose que de les récurer minutieusement avant Pessah ou de les laver dans le lave-vaisselle (cashérisé avant !). La deuxième opinion est bien entendue beaucoup plus pratique).

•                    PLATS ET CASSEROLES EN VERRE : Il existe une divergence d’opinions quant à la nécessité de les casheriser. Après un nettoyage minutieux, remplir le récipient d’eau, porter à ébullition et laisser l’eau déborder. Selon la seconde opinion, un nettoyage minutieux suffit.

•                    LAVE-VAISSELLE Après l’avoir bien nettoyé, le filtre en particulier, et ne pas avoir utilisé le lave-vaisselle pendant 24 heures, un cycle complet avec détergent doit être mis en route à vide.

•                    LES APPAREILS ELECTRO-MENAGERS : Si les parties qui entrent en contact avec le Hametz sont détachables, ils peuvent être casherisés de la manière appropriée (s’ils sont en métal, suivre les règles pour les ustensiles en métal). Si les parties ne sont pas détachables, l’appareil ne peut être casherisé. Toutes les parties exposées doivent être soigneusement nettoyées.

Une bouilloire électrique (même en plastique) peut être utilisée. La faire bouillir une fois et jeter l’eau.

•                    TABLES, ARMOIRES, PLACARDS ET COMPTOIRS : S’ils sont utilisés avec du Hametz, ils doivent être minutieusement nettoyés notamment à l’aide d’un détergeant et recouverts d’un tissus, plastique ou aluminium. Ils ne pourront être utilisés à Pessah qu’après cela.

•                    EVIER DE CUISINE : afin de cashériser un évier en métal pour Pessah, il faut tout d’abord procéder à un nettoyage minutieux, puis l’ébouillanter.

Un évier en porcelaine doit être minutieusement nettoyé puis le fond doit en être recouvert d’une grille. Attention : dans le cas où des assiettes devraient être trempées dans l’évier, une cuvette neuve (ou n’ayant servi qu’à Pessah) devra être utilisée.

•                    HAMETZ ET USTENSILES QUI NE SONT PAS DESTINES A PESSAH : les plats et casseroles qui ne sont pas destinés à Pessah et sont hamets (donc ne peuvent être utilisés pendant la fête), dont la possession a été éventuellement momentanément transférée, doivent être rangés à part, enfermés ou couverts et étiquetés pour en prévenir l’usage fortuit.

 

Les 3 types de cacherisation :

•                     La hagala : les ustensiles servant à la cuisson sont trempés dans de l'eau boullante puis rincé à l'eau froide.

L'ustensile ne doit pas avoir servi depuis 24 heures, il doit être parfaitement néttoyé.

Si il peut être démonté, il faut le faire avant la hagala.

L'eau doit être bouillie dans un récipient déjà cacher pour PessaH.

•                    Le liboun : grilles, broches en contact direct avec les aliments doivent être porté au rouge au moyen d'un chalumeau ou lampe à souder.

•                    L'immersion : les ustensiles en verre immergés 3 fois/ heures dans l'eau froide.

Le sac d’aspirateur (après le ménage, le jeter et en mettre un neuf). Les cartables de nos chers bambins qui nous réservent bien des surprises… La voiture. Le placard de votre bureau ou lieu de travail.

le Seder

Notre ménage de PessaH est terminé, le Hametz a été cherché et brûlé, c'est le moment de préparer le seder de PessaH. Le seder est la cérémonie du premier (et pour certains le second) seder. Le but de ce seder est de nous faire vivre symboliquement la sortie d’Égypte. Le mot seder סדר signifie ordre, car la soirée se passe dans un certain ordre.

 La haggada est le livre dans lequel est indiqué le règlement du seder. On peut le lire en hébreu, mais aussi en français si on ne comprend pas l'hébreu. La hagada contient des textes et rituels qui nous transmettent l'exode.

 Pour le seder, il faut préparer :

 - un plat du seder (si on a pas de plateau du seder, on peut utiliser une grande assiette, ou un plat, mais ATTENTION à respecter la disposition des ingrédients)

- un napperon (ou serviette/serviette en papier)

 - de l'eau salée

 - une bassine ou saladier et une cruche

- des matzot

- la coupe d’Élie (un simple verre suffit)et pour les égalitaires une coupe de Myriam

 - du vin ou jus de raisin cacher: le vin et jus de raisin cachers sont également toujours cacher lepessaH

- Une Haggada

 

Le plat du seder

Chaque aliment qui se trouve sur le plateau du seder a une signification.

 Un plateau du seder classique contient :

 -  ביצה Betsa, l’œuf dur noirci sur les côtés : représente le sacrifice que l'on faisait au Temple pendant les fêtes de pèlerinage.

-  מרור Maror, herbes amères : laitue, endives ou raifort symbolisent la vie difficile est hébreux en

Égypte.

- חזרת Hazeret, deuxièmes herbes amères (salade ou raifort) utilisés pour le koreH.

 - כרפס Karpas, persil, radis ou pommes de terre que l'on trempe dans l'eau salée. L'eau salée rappelle les larmes des hébreux.

 -  זרוע Zeroa, l'os d'agneau rappelle le sacrifice de l'agneau pascal. Certains remplacent l'os rôti par une betterave rouge.

 -  חרוסת Harosset mélange de pommes ou poires/noix/vin évoque le mortier que les esclaves hébreux utilisaient dans leurs travaux.

Dans les communautés progressistes, on ajoute :

 - une orange. Deux explications: L'orange aurait été ajoutée suite à la réflexion d'un rabbin: « une femme rabbin ? Ce serait aussi bizarre qu'une orange sur le plateau du seder. »

  Certaines personnes mettent une orange pour dénoncer la place des femmes, encore quelque peu occultée dans la narration du peuple Juif ou au sein des communautés juives afin que « notre place dans le judaïsme soit autant visible qu’une orange sur le plat du Seder »

  Ce symbole a été également, adopté par les minorités sexuelles pour signifier qu’elles sont bien là et partie intégrante du monde juif. En fait, l’orange sur le plat du seder tiendrait son origine de l’anecdote suivante. Un jour, à la fin des années soixante-dix, des femmes demandèrent à un rabbin (ou une femme de rabbin selon une autre version) invité dans le cadre informel d’une université, quelle serait la place des femmes lesbiennes au sein du judaïsme ? « Le rabbin en colère se serait alors écrié : il y a autant de place pour une lesbienne dans le judaïsme qu’un morceau de pain sur le plat du Seder ! ». Les femmes lesbiennes, à partir de là, prenant au mot le rabbin, aurait commencé à mettre un morceau de pain, aliment strictement interdit durant la fête de PessaH, sur le plat du seder. « Mais comme certaines femmes plus pratiquantes, n’étaient pas à l’aise avec l’idée de mettre du pain sur le plateau du seder, le pain fut bientôt remplacé par un espace vide marqué maquom (place/endroit) sur le plateau, c’est aussi un terme de la tradition juive pour désigner D.ieu sans connotation de genre.

 D’autres groupes s’approprièrent l’histoire et mirent une orange, aliment inhabituel et étrange sur le plateau du seder, pour symboliser la place des lesbiennes mais aussi la place des femmes rabbins et de manière générale la place des femmes dans le judaïsme ».   Ce serait Dr Susannah Eschel, l’une des pionnières du mouvement féministe juif, qui aurait introduit le rituel de l’orange sur le plat familial du seder pour intégrer « les lesbiennes et les gays qui contribuent eux aussi à la richesse du judaïsme. Ce symbole s’est étendu à toute personne qui se sentirait marginalisée au sein de la communauté juive. Mais la solidarité avec la communauté juive lesbienne et gay est à la base de cette introduction ». Dans cette optique, « cracher les pépins d’une orange avant de consommer l’orange rappellerait le fait de rejeter la haine et l’ostracisme à l’encontre des homosexuels » alors que tous les quartiers d’une orange feraient allusion « à tous les segments d’une communauté formant un tout.

 -Une coupe de Myriam  La coupe d’eau de Myriam est un rituel que les féministes juives ont introduit au cours de la cérémonie du seder dans les années 80, et qui a été repris, ici ou là, dans divers courants du judaïsme, y compris chez les « modern orthodox ».

 Au cours du seder, les Juifs se racontent la sortie d’Égypte des Hébreux et leur fin de l’esclavage.  La coupe d’eau de Myriam, « koss Myriam », est une coupe que l’on remplit d’eau et que l’on boit, juste avant de se laver les mains et de passer au repas, au deux tiers de la cérémonie du seder et du récit de la Haggadah.  On boit cette coupe après avoir bu la deuxième des quatre coupes de vin consommées au cours du seder. Ces quatre coupes de vins relatent, selon l’exégèse rabbinique, les différentes étapes de l’intervention divine dans la délivrance des Hébreux.

 La cinquième coupe de vin est celle que l’on verse pour le prophète Elie, censé, dans la tradition juive, venir annoncer les temps messianiques. « Or, Je vous enverrai Elie le prophète, avant qu’arrive le jour grand et redoutable de l’Eternel. Et il ramènera le cœur des pères à leurs enfants et le cœur des enfants à leurs pères « .

 Selon le Talmud, le prophète Elie résoudra toutes les problématiques dans l’impasse laissées en suspens. Il tendra la main à ceux (ou celles) laissés injustement de côté et apportera la paix.

 Myriam la prophétesse, l’une des guides du peuple hébreu .La coupe d’eau souligne l’importance de Myriam dans l’histoire de la libération des Hébreux, d’Égypte, et au cours de la traversée du désert, en faisant allusion, bien sûr, au « puits de Myriam » grâce à qui auquel dans l’identité narrative de la tradition juive, le peuple juif pu se désaltérer durant presque quarante ans[. Au-delà de la dimension vitale que représente l’eau, ici dispensée grâce au mérite d’une femme, le puits revêt un aspect mystique dans l’exégèse rabbinique et kabbalistique. Les sources cachées d’une connaissance mise à jour. D’ailleurs, Myriam, la prophétesse, nommée en tant que telle dans la Bible est recensée dans le Talmud comme l’une des huit prophétesses] du peuple d’Israël.  Sage-femme, elle refuse, avec sa mère Yocheved, d’exécuter l’ordre du Pharaon, de tuer les nouveaux nés mâles des Hébreux.  Elle est, selon le Midrach , celle qui adjure son père Amram, leader de sa génération, de retourner vers son épouse alors qu’il s’en était détourné de peur d’engendrer un garçon. Elle lui fait remarquer que son attitude est encore plus meurtrière que celle du souverain d’Egypte puisqu’il refuserait même d’engendrer des filles. Par-là, elle signifiait aussi que l’espérance et la confiance du peuple Juif doivent transcender les décrets antisémites… Elle prédit d’ailleurs, alors qu’elle n’était que la sœur de Aaron, « que sa mère enfanterait un fils qui sauvera Israël ». En quelque sorte Moise lui doit sa naissance…Elle est aussi celle qui, guettant la nacelle où Moise a été déposé dans le Nil, se précipite lorsque Bitya, la fille de Pharaon le trouve et l’adopte. Elle propose alors à cette dernière de trouver une nourrice pour l’enfant qui ne sera nulle autre que la mère de Moise.

 Au moment de la sortie d’Égypte, après la traversée de la mer rouge : « Myriam, la prophétesse, la sœur d’Aaron, prit le tambourin dans sa main, toutes les femmes sortirent derrière elle avec des tambourins et des danses ». D’où avaient-elles des tambourins, elles qui comme les autres ont dû quitter l’Égypte , dans la précipitation?! « Les femmes justes de cette génération, assurées que le Saint Béni-Soit-Il allait accomplir des miracles, avaient emporté d’Égypte des tambourins » énonce le Midrach.   Cette confiance, émouna, en hébreu, confine à la prophétie puisque … « Ce qu’une simple servante a vu à la mer Rouge, les prophètes ne l’ont pas vu » affirme encore le Midrach. Et le Talmud d’insister : « c’est par le mérite de ces femmes vertueuses que nos ancêtres furent délivrés d’Égypte » . Myriam enseigne également la Torah aux femmes d’Israël Et elle est considérée avec ses frères Moise et Aaron, comme l’une des guides (parnassim en hébreu) de sa génération.  Ainsi au-delà de Myriam (et de Moise), cette coupe rappelle l’engagement et le mérite des femmes, autant celles de cette génération de la sortie d’Égypte que des générations suivantes, dans le quotidien et l’espérance du peuple juif.

Avant de boire la coupe de Myriam, l’on dit la bénédiction suivante : « Tu abondes en bénédictions, Dieu, créateur de l’univers, qui nous soutiens par l’eau vivante. Puissions-nous, comme les enfants d’Israël quittant l’Égypte, être gardés, consolidés et maintenus vivant dans le désert, et puissions-nous obtenir la sagesse pour comprendre que le voyage lui-même contient la promesse de la rédemption ». Il s’agit d’une bénédiction écrite par le rabbin Susan Shnur, de sensibilité reconstructionniste, l’un des cinq courants du judaïsme contemporain, et qui compte parmi les cinquante femmes rabbins les plus influentes en Amérique du nord.

La mitzva de la matza: Selon la Torah, nous avons obligation e manger de la matza le premier soir e PessaH. Nous ne sommes pas obligés d'en manger pendant toute la durée de PessaH. Le volume à manger et celui d'une olive soit 30 grammes selon certains, 50 selon d'autres.

La mitzva du maror, nous vient de la Torah. Obligation le premier soir de PessaH. A l 'époque manger du maror devait s'accompagner de manger de l'agneau Pascal, mais celui-ci étant suprimé, la consommation du maror est devenu une obligation rabbinique.

La mitzva des 4 coupes de vin : Vin rouge ou jus de raisin car rappelle la couleur du sang versé pendant l'esclavage ainsi que le sang de l'agneau.

Vahotséti: je vous ferai sortir du joug Égyptien. Vehitsalti: je vous délivrerai de leur servitude. Vegaalti: Je vous affranchirai par un bras étendu et de grands jugements. VelaqaHti: Je vous adopterai comme peuple.

Le volume du verre: 86 grammes selon certains, 150 selon d'autres.

A chaque coupe correspond une bénédiction particulière:

 1. Kiddouch

2. On raconte la sortie d’Égypte et la bénédiction « Gaal Israël »

3. Birkat Hamazon( prière après le repas)

 4. Hallel

Le déroulement du Seder.

 Le seder comporte 15 étapes.

On commence le seder dès le retour de la synagogue pour que les enfants puissent demander « ma nichtana »

- Kadech- קדש On rempli la première coupe et on récite le kiddouch. Si PessaH tombe à Chabbat : kiddouch, lumière, havdala et cheheHyanou. On boit en s'acoudant.

- OureHatz- ורחץ Le chef de famille/de table se lave les mains sans réciter la bénédiction. Karpas- כרפס On prend du Karpass que l'on trempe dans l'eau salée et on récite la bénédiction : ha-adama.

- YaHats-יחץ On brise la matza du milieu et on en met une partie de côté. Elle sera mangée comme Afikomane à la fin du repas. Elle est enveloppée dans une serviette. Les enfants ont l'usage de subtiliser l'Afikomane qu'ils rendront contre un cadeau. La deuxième partie est laisée entre les deux matzot.

- Maguid- מגיד On découvre les matzot, on soulève le plateau. On verse la deuxième coupe. Le plus jeune chante « Ma nichtana » En mentionnant chacune des dix plaies, on verse avec le doigt quelques gouttes de vin sur une serviette. A la fin de cette étape, on boit la seconde coupe accoudé.

- RaHtsa- רחצה On se lave les mains avant le repas et on récite la bénédiction. Juste avant on verse la coupe de Myriam.

- Motsi- מוצאי On prend les 3 matzot et on dit la bénédiction.

- Matza-מצה On dépose la matza du dessous et on garde en main la matza du dessus avec le morceau de celle du milieu et on dit la bénédiction »al aHilat matza »

- Maror- מרור On prend des herbes amères (endives) que l'on trempe dans le Harosset et on récite »al aHilat maror », mais on ne récite pas « al ha- adama » car elle a déjà été récitée.

- KoreH- כורך On prend un morceau de la troisème matza et un maror que l'on trempe dans le Haroset pour en faire le sandwich de Hillel.

- ChoulHan OreH- שולחןעורך On mange le repas de fête.

- Tsafoun- צפון On prend l'afikomane en souvenir du sacrifice de l'agneau pascal. Il convient de manger l'Afokomane avant minuit.

- BareH- ברך On verse la troisième coupe et on récite le birkat hamazon. On verse la coupe d'Elie. On ouvre la porte

- Hallel- הלל On verse la quatrième coupe et on récite le Hallel complet.

- Nirtsa- נרצה « Que ce seder soit agréé par D.ieu ». La cérémonie de PessaH a été accomplie suivant les règles prescrites.

Puis on chante quelques chants.

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